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Le bayan
(ou accordéon basses chromatiques) est l'accordéon de
concert russe. Il comporte 105 boutons en 5 rangées au
clavier main droite, et 120 boutons sur 6 rangées au
clavier main gauche. Un mécanisme permet d'obtenir de ce
clavier soit des accords, soit des notes pures, donnant
ainsi une grande étendue sonore au bayan, lui permettant
l'exécution de n'importe quelle pièce classique ou
moderne.
Le bayan donne toutes les notes de la gamme chromatique
tempérée, et ses boutons sont disposés de telle sorte
que l'on puisse jouer dans n'importe quelle tonalité
sans changer de doigté. Des anches de forme et matériaux
différents permettent diverses sonorités pour une même
note, et comme sur l'orgue, un système de registres
distribue l'air sur tel jeu ou combinaison de jeux,
permettant ainsi de varier le timbre. La commande de ces
registres se fait par 16 touches situées au dessus du
clavier droit, et les plus utilisés peuvent également
être commandés par 7 boutons situés sur le dessus de l'instrument,
manoeuvrables par un appui du menton.
Les premiers accordéons sont apparus vers 1830. Ils ne
jouaient alors que la gamme diatonique d'ut majeur. En
1850, l'accordéon chromatique voit le jour, et dès 1883,
Tchaïkovsky utilise 4 accordéons dans sa seconde suite
pour orchestre symphonique.
Le "piano à bretelles" longtemps utilisé pour
le folklore et le musette souffre d'un préjugé défavorable
tenace. Pourtant, de nombreuses oeuvres ont été écrites
par les auteurs classiques et modernes, et il existe de
magnifiques arrangements d'oeuvres classiques pour l'accordéon.
Pour en savoir plus sur le bayan et les accordéons,
visitez les sites "Accordeon
Worldwide"
"The
Classical Free-Reed Inc." (en anglais)
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